Qu’est-ce que rêver ? Qu’est-ce qu’interpréter ?
Selon Freud, l’interprétation du rêve est véritablement la « voie royale » menant à la connaissance de l’inconscient : la méthode de l’association libre doit permettre d’y découvrir un sens caché. Mais en clinique transculturelle, le rêve apparaît déjà interprété de l’intérieur par la culture. Comment comprendre cela ? L’auteur retrace à cet égard les apports de Géza Roheim (Les portes du rêve) et surtout de Georges Devereux (Psychothérapie d’un Indien des Plaines. Réalité et rêve est le premier compte rendu complet d’une thérapie transculturelle). Elle propose ensuite de redécouvrir un concept freudien longtemps considéré comme mineur : celui de l’élaboration secondaire du rêve. Il s’agit du remaniement préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le registre de la pensée diurne. C’est lui qui ordonne les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa « vision du monde ». À travers la thérapie ethnopsychanalytique d’une jeune femme marocaine à Bruxelles, le rêve apparaît bien comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son univers culturel. Il reste toujours le paradigme du travail psychique dans la cure et dans le transfert.
Table des matières
Introduction
Selon Freud, l’interprétation du rêve est véritablement la « voie royale » menant à la connaissance de l’inconscient : la méthode de l’association libre doit permettre d’y découvrir un sens caché. Mais en clinique transculturelle, le rêve apparaît déjà interprété de l’intérieur par la culture. Comment comprendre cela ? L’auteur retrace à cet égard les apports de Géza Roheim (Les portes du rêve) et surtout de Georges Devereux (Psychothérapie d’un Indien des Plaines. Réalité et rêve est le premier compte rendu complet d’une thérapie transculturelle). Elle propose ensuite de redécouvrir un concept freudien longtemps considéré comme mineur : celui de l’élaboration secondaire du rêve. Il s’agit du remaniement préconscient de sa façade qui le rend intelligible et communicable dans le registre de la pensée diurne. C’est lui qui ordonne les choses selon la logique culturelle du rêveur, selon sa « vision du monde ». À travers la thérapie ethnopsychanalytique d’une jeune femme marocaine à Bruxelles, le rêve apparaît bien comme un lieu privilégié de ce qui se noue entre l’individu et son univers culturel. Il reste toujours le paradigme du travail psychique dans la cure et dans le transfert.
Table des matières
Introduction
- Les portes du rêve : Géza Roheim, précurseur de la démarche ethnopsychanalytique
- Georges Devereux : la psychothérapie d’un Indien des Plaines et les débuts de l’ethnopsychanalyse
- Freud : élaboration secondaire et « vision du monde »
- L’élaboration secondaire en clinique : fantasme, rêve et « vision du monde »
- Clef des songes, clef du transfert : pour une interprétation transculturelle
- Lire l'interview de l'auteure :
Echanges avec Danièle Pierre par Sophie Haberbüsch à propos de l'ouvrage : "Comment la souffrance se dit en rêves. Un regard ethnopsychiatrique.", 05 juillet 2012
Echanges avec Danièle Pierre par Sophie Haberbüsch à propos de l'ouvrage : "Comment la souffrance se dit en rêves. Un regard ethnopsychiatrique.", 05 juillet 2012