Criant, repoussant ou parfois plus discret, à mi-chemin entre clarté et monde infernal, les « objets magiques » antiques témoignent de rituels et se rattachent à tout un réseau de symboles puissants.
Voués à la survie de l'individu ou à sa mise à mort, les rituels magiques opéraient en effet sur un terrain ambigu au moyen de stratégies complexes, exécutées en secret, en connivence avec les Enfers et l'âme des morts… et de formules gravées sur du plomb, de sacrifices, de poupées fichées d'épingles…
Étaient-ils efficaces ? Est-ce pour s'en protéger ou par peur du mauvais-œil que l'on portait des amulettes ? Que signifiaient-elles ? Quelle place allouer aux sources littéraires parodiant ou fustigeant la magie ? Quels rapports entretenaient les images, le rite d’envoûtement, les divinités les démons hybrides invoqués à cette occasion ? L'image, le mot, le geste tiraient-ils leur pouvoir de fascination et leur puissance de leur action conjointe ? Enfin, qui dans l'Antiquité pratiquait la magie ?
Autant de questions que cet ouvrage se propose de poser en observant tour à tour des documents concrets de tradition gréco-romaine (monuments iconographiques, sources littéraires, vestiges de sacrifices…) et en soulignant l’importance de l’archéologie peu sollicitée en ce domaine.
L'auteure :
Magali Bailliot est chargée de recherches et d’études en archéologie préventive, spécialisée en archéologie antique, rituels, mobilier magique et religieux d’époque romaine. Actuellement chargée de recherches et d'études en archéologie préventive, elle a publié plusieurs articles présentant une approche pluridisciplinaire des faits archéologiques.
Voués à la survie de l'individu ou à sa mise à mort, les rituels magiques opéraient en effet sur un terrain ambigu au moyen de stratégies complexes, exécutées en secret, en connivence avec les Enfers et l'âme des morts… et de formules gravées sur du plomb, de sacrifices, de poupées fichées d'épingles…
Étaient-ils efficaces ? Est-ce pour s'en protéger ou par peur du mauvais-œil que l'on portait des amulettes ? Que signifiaient-elles ? Quelle place allouer aux sources littéraires parodiant ou fustigeant la magie ? Quels rapports entretenaient les images, le rite d’envoûtement, les divinités les démons hybrides invoqués à cette occasion ? L'image, le mot, le geste tiraient-ils leur pouvoir de fascination et leur puissance de leur action conjointe ? Enfin, qui dans l'Antiquité pratiquait la magie ?
Autant de questions que cet ouvrage se propose de poser en observant tour à tour des documents concrets de tradition gréco-romaine (monuments iconographiques, sources littéraires, vestiges de sacrifices…) et en soulignant l’importance de l’archéologie peu sollicitée en ce domaine.
L'auteure :
Magali Bailliot est chargée de recherches et d’études en archéologie préventive, spécialisée en archéologie antique, rituels, mobilier magique et religieux d’époque romaine. Actuellement chargée de recherches et d'études en archéologie préventive, elle a publié plusieurs articles présentant une approche pluridisciplinaire des faits archéologiques.