Les transformations des philosophies hellénistiques constituent, dans l’histoire de la pensée morale entre Renaissance et Lumières, un phénomène d’une fécondité extraordinaire, capital à beaucoup d’égards pour l’étude des « transferts » entre mondes antiques et Europe de la première modernité. Le cas du scepticisme offre de ce point de vue un terrain d’investigation de premier ordre. Or les relations entre scepticisme et pensée morale envisagées dans la longue durée et dans la multiplicité de leurs variations, entre philosophie et littérature, n’ont pas été jusqu’ici étudiées avec l’attention qu’elles méritent. La présente enquête collective a, en premier lieu, pour ambition de remettre en évidence la finalité essentiellement éthique du scepticisme.
ISSN 2114-821X
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