Associations
Le Centre d’études ethniques des universités montréalaises (CEETUM) est un centre de recherche interuniversitaire et pluridisciplinaire qui regroupe des chercheurs spécialisés dans l’étude des relations ethniques au Québec et au Canada.
Les mandats du CEETUM sont de : 1) coordonner, développer et soutenir les activités d’enseignement, de recherche et de rayonnement interuniversitaire de ses membres; 2) coordonner, développer et soutenir les relations de ses membres avec la collectivité, notamment avec les intervenants actifs dans le domaine des relations ethniques, de l’immigration, de la gestion de la diversité, et de la lutte contre le racisme et la discrimination; 3) participer aux efforts de développement et de mise en œuvre d’une stratégie institutionnelle d’adaptation au pluralisme au sein des institutions membres. Le CEETUM est affilié à l’Université de Montréal, et, depuis 2004, à l’Institut national de la recherche scientifique – Urbanisation, Culture et Société (INRS-UCS) et à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Les ententes relatives au Centre ont été signées par les représentants des trois institutions partenaires en 2006, qui reconnaissent ainsi la nécessité de coordonner leurs activités de recherche et de formation dans le domaine des études ethniques, et affirment leur appui au développement de collaborations entre leurs chercheurs, au sein du CEETUM. Ces signatures marquent l’aboutissement des démarches de formalisation du statut interuniversitaire du Centre, entreprises en 2003 lors de la préparation de la demande de subvention FQRSC – Regroupements stratégiques.
Le Groupe de Recherche sur la Coroplathie Antique [GReCA] réunit des chercheurs, ingénieurs d’études et doctorants rattachés, en tant que membres permanents ou visiteurs, à Halma-Ipel – UMR 8164 de l’Université Charles-de-Gaulle–Lille 3, qui s’investissent dans divers projets, individuels ou collectifs, concernant plusieurs pans de la recherche en coroplathie, essentiellement grecque, gréco-romaine et gallo-romaine.
L’équipe intervient avant tout sur le terrain, prenant en charge l’étude et la publication dedifférents ensembles de terres cuites, soit issus de fouilles de sanctuaires ou de nécropoles, en Grèce, en Albanie, en Turquie et à Chypre, soit conservés dans des musées européens (Paris, Genève, Albanie, Nord de la France…). Parallèlement, diverses réflexions sont menées à la fois sur le fonctionnement de l’artisanat coroplathique et la caractérisation des ateliers, sur la formation et le développement des styles, internationaux et locaux, sur l’iconographie et la signification des terres cuites, en contextes votifs et funéraires, mais aussi domestiques, et sur les pratiques votives dans les sanctuaires des divinités récipiendaires de cette catégorie d'offrandes, notamment Artémis, mais aussi Déméter, Athéna ou encore les Nymphes. Ce site s’adresse non seulement aux spécialistes de coroplathie antique, qui y trouveront à la fois des outils de travail et des informations sur les activités et les projets en cours de l’équipe lilloise, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à cette discipline et aux problématiques qu’elle soulève.
Université de Metz
L'expérience utilisateur est un phénomène étrange et encore très vague. Notion issue récemment des chercheurs en interaction humain-technologie-organisation, elle a été à plusieurs fois reprise comme un trait déterminant un usage satisfaisant ou non d’un système technologique ou social (Hassenzahl & Tractinski, 2006 ; Forlizzi & Battarbee, 2004). Le terme « expérience de l'utilisateur » est actuellement associé à une grande variété de significations, allant de l’utilisabilité classique aux aspects de beauté, d’esthétique, ou encore aux dimensions affectives ou culturelles de l'utilisation de technologie. Ces dernières années, la recherche fondamentale s’est accélérée autour de cette notion et tend à souligner que les variables mises en avant par l’utilisabilité (Bastien & Scapin, 1997 ; Brangier & Barcenilla, 2003) comme l’efficience, la satisfaction, l’apprenabilité, l’homogénité, la brièveté, l’acceptabilité, la compatibilité culturelle, etc. ne sont pas primaires dans l’explication de la conduite de l’utilisateur, pas plus que les modèles de tâche mobilisés (Stanton, 2004), mais que tout dépend d’abord de l’expérience de la personne. Notre objectif scientifique est d’éprouver en partenariat avec des entreprises cette idée et de faire avancer les concepts et méthodes qui permettent de considérer qu’une expérience utilisateur est satisfaisante pour la personne et l’organisation. Il faut dire qu’actuellement dans ce domaine de l’expérience utilisateur, même si certains articles et colloques en font état, l'absence de recherche empirique – soit qualitative ou quantitative – empêche l'avancement théorique et restreint notre compréhension de l’expérience utilisateur comme concept ; il obère également son développement ultérieur au sein d’une théorie générale de la conduite humaine dans les espaces technologiques et sociaux. Notre objectif est donc de produire des données empiriques, de rassembler des données théoriques, de travailler cette notion d’expérience utilisateur, de développer des méthodologies d’évaluation et de conception de l’expérience utilisateur, sur différents aspects qui vont au-delà du purement cognitif ou de l’orienté tâches. Cette demande a été bien reçue, comprise et partagée par la communauté des entreprises industrielles et de services qui seront nos partenaires.
La Société française de philosophie est une société savante très ancienne (fondée en 1901 sur l'initiative de Xavier Léon et André Lalande). Elle a pour objet de réunir les travaux philosophiques en créant un centre de communication et d'information, de travailler au rapprochement des savants et des philosophes, d'instituer des discussions pour préciser le sens et la position des différents problèmes, de critiquer et de déterminer le langage philosophique, de s'occuper des questions relatives à l'enseignement, de préparer l'organisation de congrès.
Ses conférences ont vu passer la plupart des grands philosophes et scientifiques du XXe siècle - Bergson, Husserl, Einstein, Langevin, Poincaré, Sartre, Foucault, Lacan, Derrida. Société prestigieuse donc, mais peu nombreuse (350 membres). L'activité est celle d'une société scientifique traditionnelle : quatre conférences par an, un colloque international environ tous les 3-4 ans, publication d'un Bulletin (en fait le texte de chaque conférence avec le transcript de la discussion qui a suivi) chez Vrin éditeur. Outre cela , la Société est propriétaire de la Revue de métaphysique et de morale publiée aux PUF. L'Assemblée générale des membres sociétaires cooptés (dont le nombre est fixé à 200, suivant les Statuts) élit pour six ans un Conseil d'administration qui élit le Bureau. Outre les membres sociétaires, la SFP accueille des membres associés (invités officiellement aux séances et destinataires du Bulletin) dont le nombre n'est pas limité. Ainsi tous ceux qui se reconnaissent en son projet de service de la pensée universelle, projet qui présida à sa création et qu'elle entend maintenir dans son attention à la vie présente de l'esprit, peuvent y adhérer. |
ISSN 2114-821X
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